Hasard ou coïncidence, l’hypnose s’est particulièrement développé dans l’univers pédiatrique en région parisienne (Trousseau, Robert Debré). Il y a probablement plusieurs raisons à cela.
Tout d’abord, l’enfant a une propension naturelle à l’état hypnotique (cela ressemble à de l’hypnose à partir de 5-6 ans, ou un peu avant selon le développement de chacun) qui se développe jusqu’à l’adolescence. Cette facilité rend le travail avec les enfants souvent plus rapide (c’est une dimension importante à l’hôpital) et particulièrement efficace.
Pour les enfants les plus jeunes (nouveau-né, nourrisson), beaucoup de stratégies usuelles sont de nature « hypnotique », tels le bercement, les caresses, le chant, les solutions sucrées, la tétée, qui sont des stimulations sensorielles portant naturellement à la dissociation par l’absorption. Cela s’apparente à du détournement d’attention répétitif.
Il y a une autre raison au développement préférentiel de l’hypnose dans l’univers pédiatrique: ces secteurs de soins sont souvent en avance par rapport aux structures qui prennent en charge des adultes dans la recherche du confort optimal… Constat qui ne rend pas hommage aux nombreuses démarches très dynamiques de certaines structures adultes. Ce n’est qu’une généralisation.
Cette conjonction favorise manifestement le développement de cet outil chez l’enfant.
Quoi de plus beau qu’un bébé qui dort?